Depuis quelques décennies déjà, on a créé des réserves naturelles pour protéger les espèces menacées.
Aujourd’hui, on constate que cette protection localisée est insuffisante pour préserver la biodiversité. Partout, on constate une baisse de population généralisée des animaux et des plantes.
Il apparaît important de créer entre ces réserves des lieux de passages, des couloirs qui permettent des échanges entre les populations de mêmes espèces mais à réservoirs génétiques différents.
On pense aux bords de route, aux haies variées, aux petits bois.
C’est également toute l’importante que présentent les jardins et les vergers de particuliers entretenus avec respect pour la nature ; des lieux de passages ou de reproduction, des réservoirs qui entretiennent un maillage de vie entre les déserts des champs cultivés et les zones bétonnées.
Dans les villes également, les jardins sont d’une importance cruciale du point de vue de la biodiversité.
Pour favoriser la biodiversité dans nos jardins et vergers, il est très important de s’intéresser au sol. Les plantes plongent leurs racines dans le sol et y puisent eau et nutriments. Entretenir la fertilité est essentielle pour conserver de belles plantes productrices.
Au verger, nous avons entamé une démarche en vue de favoriser la fertilité . Au lieu de brûler les déchets de taille comme nous le faisions chaque année, nous broyons et épandons le broyat au pied des lignes d’arbres. Il s’agit de la technique du B.R.F. (bois raméal fragmenté).
Les insecticides tuent, les herbicides également, mais les engrais chimiques ont également à long terme une influence très négative sur la fertilité du sol en provoquant des déséquilibres important qui détruisent la microfaune et la microflore du sol. Une alternative provenant de la culture biologique est la technique des extraits végétaux d’orties, de consoude et encore d’autres plantes.